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Texte original anglais
et traduction française
Traduit du suédois
suivis de
320 pages
Prix : CHF 38.–
Format 160 x 230 mm
5 photographie en noir/blanc
Reliure : broché avec rabats
ISBN : 978-2-05-102644-4
La poésie, Bertil Galland n’a cessé de la lire, la publier, la traduire. Il introduit ici les lecteurs de langue française à deux œuvres remarquables et hautement lisibles de poètes contemporains.
Les Chansons de la déesse d’or, offertes avec la version originale anglaise, révèlent l’Américain William Barletta dans un chant d’amour d’un souffle rare. C’est le cycle d’un vécu d’aujourd’hui. Mais rencontres, extase, interrogations, peines et séparations sont portées par les origines et les millénaires, liées à Erice et aux ruines siciliennes du temple de Vénus. Une présence féminine, comme en écho à la déesse, s’impose en musique, rites et parfums jusqu’au retour dans des paysages de Californie.
Sur l’usage du feu fait entendre par des poèmes récents l’un des écrivains les plus connus des Suédois, Lars Gustafsson. Il allège son envergure intellectuelle par l’humour. Il pratique la formule-éclair proche du haïku. Ces poèmes sont le journal intime d’un homme qui a connu tous les ressacs intellectuels de l’Europe et enseigné aux Etats-Unis, mais aime se retrouver près d’un marais du Nord. Il observe les oiseaux, saisit le cosmos par un détail. ll écrit: «Seule la mince pellicule d’une image distingue la profondeur du monde de l’obscurité de l’œil.»
A ces deux œuvres est ajoutée en ce volume la troisième édition d’une petite anthologie de la poésie suédoise: Soixante poèmes d’amour. Ils mettent en musique l’évolution de la sensibilité, des grâces du XVIIIe aux orgues romantiques et de la chanson aux affrontements actuels de l’homme et de la femme.